New Ontario Superior Court of Justice Decision Regarding Termination May 01 2024

In a recent Ontario Superior Court of Justice decision, Dufault v. The Corporation of the Township of Ignace, 2024 ONSC 1029 (“Dufault”), the complainant, Dufault, sued her former employer, the Town of Ignace for wrongful dismissal when terminated “without cause.” Dufault was provided with two weeks' notice. Dufault was on a fixed term contract with 101 weeks remaining. The employee sued for salary and benefits for the remainder of the contract’s term.

The Ontario Superior Court of Justice held that the termination without cause section of the contract was invalid because it suggested the employer could terminate the employee in its “sole discretion” and “at any time”, stating that the legislation prohibits employers from terminating an employee in certain circumstances (such as in reprisal for exercising a right). Further, the court stated that the employer limited the employee’s notice to “base salary”, rather than their “regular wages”.

The complainant was awarded damages of 101 weeks’ base salary and benefits less two weeks’ termination pay and benefits provided to date.

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Source: Lexology

 

Nouvelle décision de la Cour supérieure de justice de l’Ontario concernant le congédiement

Dans une récente décision de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, Dufault v. The Corporation of the Township of Ignace, 2024 ONSC 1029 (« Dufault »), la plaignante, Dufault, a poursuivi son ancien employeur, la municipalité d’Ignace, pour congédiement injustifié après avoir été congédiée sans cause juste et suffisante. Mme Dufault a reçu un préavis de deux semaines. Mme Dufault était sous contrat à durée déterminée, et il lui restait 101 semaines de travail. L’employée a poursuivi l’employeur pour obtenir le salaire et les avantages sociaux pour le reste de la durée du contrat.

La Cour supérieure de justice de l’Ontario a conclu que la clause de résiliation sans cause juste et suffisante n’était pas valable parce qu’elle laissait entendre que l’employeur pouvait mettre fin à l’emploi de l’employée « à son entière discrétion » et « à tout moment », et a précisé que la loi interdit aux employeurs de congédier un employé dans certaines circonstances (par exemple, comme représailles pour avoir exercé un droit). Par ailleurs, la Cour a déclaré que l’employeur avait limité le préavis de l’employée au « salaire de base », plutôt qu’à son « salaire habituel ».

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Source : Lexology